L’emploi de l’Aloès était pratiqué dans des contrées aussi éloignées les unes des autres : l’Europe du Sud, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Asie, l’Extrême-Orient et les Amériques.
Depuis plus de 5 000 ans, à des époques différentes et dans des régions du monde bien éloignées, l’homme a toujours utilisé l’Aloès pour prévenir ou soigner nombre de ses maux.
En effet, maintes preuves archéologiques et historiques témoignent de ses multiples et identiques usages médicinaux dans toutes les grandes civilisations sans aucune exception.
Pendant les vingt années au cours desquelles j’ai soigné mes patients avec l’Aloès, j’ai découvert que de nombreuses maladies décrites par les médecins de l’Antiquité, disparaissaient rapidement quand j’administrais de l’Aloès »
François Vincent Raspail (1794-1878)
Note :
L’Aloès est un nom masculin = on dit un Aloès. L’Aloe vera étant une variété d’Aloès = on dit également un Aloe vera.
L’Aloès : un usage universel !
Civilisation Sumérienne
On retrouve les premières traces de l’usage thérapeutique de l’Aloès sur des tablettes d’argile gravées en caractères cunéiformes remontant au 3e millénaire avant J.C. (env. 5 000 ans), découvertes en 1948 dans les ruines de Nippur.
Civilisation Chinoise
L’Aloès était décrit comme « Remède d’harmonie »
Le Pen T’sao, l’un des premiers ouvrages sur les plantes médicinales, qui date également du 3e millénaire avant J.C. (env. 4 700 ans), et surtout l’illustre Li Che Tchen, qui a révisé ce traité au XVIe siècle, classe l’Aloès parmi les plantes aux vertus thérapeutiques majeures sous l’appellation de « Remède d’harmonie » et la considère comme la plante spécifique du traitement des brûlures et des affections de la peau.
Civilisation Mésopotamienne
Les Chevaliers du Temple avaient coutume de boire un mélange de vin de palme, de pulpe d’Aloès et de chanvre, qu’ils appelaient « L’élixir de jouvence ».
L’Aloès apparaît encore sur des tablettes d’argile gravées en caractères cunéiformes, remontant au 2e millénaire avant J.C. (env. 4 000 ans), découvertes dans les ruines de l’antique Elba en 1973.
Civilisation Égyptienne
Les anciens égyptiens vénéraient l’Aloès, qu’ils appelaient « Plante de l’immortalité ». Les pharaons le considéraient comme un « Élixir de longue vie ».
Le plus ancien document de la médecine égyptienne parvint jusqu’à nous, avec le fameux papyrus d’Ebers (nom de celui qui l’a déchiffré après sa découverte dans les ruines de Louksor), écrit à Thèbes au cours du 2e millénaire avant J.C. (env. 3 500 ans). Cet ouvrage qui a pour titre « Livre de préparation de médicaments pour toutes les parties du corps humain », reproduit en signes hiéroglyphes de nombreuses formulations à base d’Aloès.
Civilisation Arabe
Les bédouins et les guerriers touaregs du Sahara connaissent depuis la plus haute antiquité les vertus de l’Aloès qu’ils appellent « Lys du désert ».
Dès le 6e siècle avant J.C., la civilisation arable fut l’une des premières à produire des extraits commerciaux d’Aloès à base de sève et pulpe mélangées. Ces extraits résineux, qui servaient surtout de laxatif, mais aussi à bien d’autres usages internes et externes, ont largement contribué à la diffusion de l’Aloès dans de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Asie.
Civilisation Indienne
Les hindous croyaient que l’Aloès poussait dans le jardin d’Eden, ils l’appelaient « Le guérisseur silencieux ». Les médecins de la Chine antique l’avaient baptisé « Remède harmonique ».
L’Aloès figure en bonne place parmi les plantes majeures citées dans les textes fondamentaux de l’hindouisme, l’Atharvaveda, consacrés aux plantes et aux préparations secrètes, destinées à soigner toutes sortes de maladies, sous l’appellation de « Guérisseur silencieux ».
Civilisation Gréco-Romaine
« Médecine divine » par les grecs et romains.
Hippocrate (le père fondateur de notre médecine occidentale), Aristote, Celsus (auteur de De arte medica), Dioscoride (auteur de De materia medica : « Le grand herbier »), Pline l’Ancien (qui confirma les découvertes de Dioscoride dans son Histoire naturelle), et bien d’autres illustres médecins ou savants de l’Antiquité, signalent tous l’intérêt de l’Aloès comme laxatif, coagulant du sang, pour soigner les contusions, les blessures et les gerçures, pour traiter les furoncles et les affections oculaires, pour soulager les ulcères génitaux, pour arrêter la chute des cheveux, pour embellir la peau, etc.
Civilisation Amérindienne
Les mayas du Yucatan ont utilisé la plante pendant des siècles. Les jivaros l’avaient surnommé « Le médecin du ciel ». Les indiens Séminoles croyaient en son pouvoir régénérateur, nommé « La fontaine de jouvence ».
L’Aloès était, avec l’Agave, l’une des 16 plantes sacrées des amérindiens. Les jeunes indiennes enduisaient leur visage de jus d’Aloès pour attirer les garçons. Avant de partir à la chasse ou à la guerre, les guerriers frottaient leur corps de sa pulpe. Pour les mazahuas, l’Aloès était la plante magique par excellence.
Une curieuse tradition indienne affirmait que si le pulque (vin de l’Agave) rend fou, le vin d’Aloès guérit de la folie.
Civilisation Européenne
Christophe Colomb l’a appelé « Le docteur en pot ».
Au Moyen-âge et pendant la Renaissance, les usages de l’Aloès médicinal se répandirent dans le monde. Du fait que la plante poussait sous des climats chauds, les européens du nord n’y entendaient rien, alors qu’en Espagne, au Portugal et en Italie où elle était abondante, les gens lui accordaient beaucoup de considération.
On peut en effet comprendre que dans ces régions où la plante ne pousse pas, il s’avérait apparemment impossible, en l’absence de feuilles fraîches, de reproduire les propriétés de l’Aloès, que l’on pensait magiques ; d’où une perte de confiance…
Les années passant, les gens se sont convaincus que les stupéfiantes propriétés de guérison dont ils avaient entendu parler, appartenaient plus au folklore et au mythe qu’à la réalité.
C’est ainsi que sous les climats chauds où elle poussait en abondance, la plante continuait à soigner les blessures et un ensemble d’affections internes et externes. Dans le nord de l’Europe en revanche, elle était éclipsée par les avancées de la médecine moderne et le développement des médicaments de synthèse.
C’est par le bouche à oreille que la connaissance de la « plante miracle » s’est transmise de génération en génération…
La recherche moderne
On comprit malgré tout que l’oxydation avait des effets destructeurs sur la qualité et l’efficacité du gel extrait des feuilles (diminution très importante des propriétés médicinales et thérapeutiques).
Il fallait inventer et mettre au point une technique de stabilisation du gel, en vue d’être utilisé sous une forme pure et saine partout dans le monde. Différentes sortes de procédés ont été essayés. Mais tous utilisaient l’écorce des feuilles, et d’autres, la chaleur, ce qui entraînait une dégradation des propriétés curatives, ou détruisait la plupart des éléments nutritifs contenus dans le gel.
C’est depuis une cinquantaine d’années que l’Aloès retient définitivement l’attention des chercheurs (notamment russes et américains), et donne lieu à de nombreux travaux analytiques et cliniques, qui confirment les usages médicinaux de toutes les traditions ancestrales, et en découvrent même d’autres…
Ce n’est qu’en 1968, avec l’aboutissement des ses recherches, que Bill Coats (pharmacien texan aux États-Unis) découvre le moyen de séparer l’aloïne et l’écorce. Par un procédé naturel, il parvient alors à stabiliser et conserver le gel issu des feuilles, de telle sorte qu’il reste identique au gel frais.
Un nouveau chapitre de l’histoire de l’Aloès était ainsi ouvert…
C’est ainsi que la pulpe de l’Aloès, dorénavant scientifiquement connue et reconnue, tout en continuant à être étudiée dans de nombreux pays, est utilisée actuellement par une multitude de gens avec une grande facilité et une excellente efficacité !
je voudrai savoir si le produit aloes vera soigne t-elle le virus du sida ?
Je souffre de démangeaison cutanée aux jambes, au dos et aux avant- bras. Est-ce que l’aloès vera peut venir à mon secours car mon généraliste m’a recommandé une crème de cortisone très concentrée et cela peut avoir une effet sur la réduction de l’épaisseur de l’épiderme; selon le pharmacien. Que dois faire ou plutôt que dois-je utiliser? Un concentré (99%) d’aloès vera ou un mélange du gel avec d’autres produits tels glycérine, menthol, etc. Si oui, lequel?
Salutations distinguées,
Marius
Bonjour Marius,
Une crème à base de cortisone très concentrée n’est jamais très recommandée si vous faites attention à votre santé et/ou à votre peau, c’est très agressif ! En effet, je vous conseille de vous orienter vers des solutions plus naturelles et proches de la nature. Les crèmes à base d’aloe vera seront appropriées dans ce genre de situation.
Sur cet article je présente toutes les propriétés du gel : Utilisations médicinales externes et propriétés du gel d’aloès
Notez que les gels à 99% d’aloe vera ne sont pas conseillés, c’est seulement une histoire de marketing… car le produit ne contient pas 99% d’aloe vera !! Lisez cet article : Coup de gueule sur le marketing des produits aloe vera
Je vous conseille ceci :
L’utilisation de la crème Aloe Propolis (crème spéciale « dermatite ») avec le spray Aloe First pour une meilleure pénétration de la crème et donc pour une efficacité renforcée, la crème pénétrant plus profond dans la peau. Vous pouvez aussi alterner avec la Gelée d’Aloès pour hydrater la peau au maximum. Et pour une action interne, la prise de pulpe d’Aloès est conseillée, la pulpe étant un « cosmétique interne » : un mauvais équilibre de l’organisme se manifeste aussi par la peau.
Je vous envoie tout le détail par email.
Merci pour votre confiance
Linda
Un excellent tour d’horizon sur l’historique de l’aloe vera, on traverse l’histoire avec toutes ces civilisations !